Selon une étude réalisée par l’adie, 4 entrepreneurs sur 10 renoncent à la création de leur entreprise à cause des idées reçues sur l’entrepreneuriat. Ainsi, les préjugés persistants sur l’entrepreneuriat sont de véritables freins à l’envie d’entreprendre. Ces derniers doivent être déconstruits pour que les professionnels, avides de challenge, ne se détournent plus de leur projet. Pour cela, nous avons sélectionné et analysé 5 fausses idées qui démotivent régulièrement les futurs entrepreneurs.
1. « Il suffit d’une idée géniale » ou le mythe de l’épiphanie entrepreneuriale
Tel est le cliché le plus répandu sur le monde de l’entrepreneuriat. Et pourtant : il est facilement réfutable. En effet, il n’est pas nécessaire d’avoir une idée particulièrement innovante pour créer son entreprise. L’idée doit s’inscrire dans un marché et répondre à un besoin réel. La concrétisation d’une idée, qu’il s’agisse d’un produit ou d’un service, demande un travail de longue haleine :
- Faire une étude de marché ;
- Trouver des investisseurs ;
- Confectionner le produit et/ou le service ;
- Mettre en place un plan de communication ;
- Innover pour faire face à la concurrence…
L’idée seule, bien qu’elle soit originale et novatrice, n’est pas un gage de réussite.
2. « L’entrepreneuriat ne s’apprend pas » ou le mythe de l’entrepreneur drop out
Bill Gates, Steve Jobs, Mark Zuckerberg sont les célèbres chefs d’entreprise qui ont contribué à cette idée reçue. Ils ont le point commun d’avoir arrêté leurs études pour créer leur société. Les fondateurs de Microsoft et Facebook ont tous les deux quitté Harvard avant d’obtenir leur diplôme et l’ancien CEO d’Apple n’a passé qu’un semestre au Reed College… Ainsi est née l’idée qu’un entrepreneur est généralement une personne qui suit son intuition et ne nécessite pas de formation pour réussir.
Or, selon une étude de l’INSEE, seulement 9,4 % des créateurs d’entreprise n’ont pas suivi de parcours universitaire. La majorité d’entre eux ont obtenu un diplôme de 2e et de 3e cycle (ingénieur, grande école…). De plus, ceux qui citent Bill Gates, Steve Jobs et Mark Zuckerberg pour faire perdurer cette idée reçue doivent garder en tête que ces trois personnalités étudiaient dans des universités très sélectives avant de se lancer dans l’entrepreneuriat…
3. « Les entrepreneurs aiment prendre des risques » ou le mythe de l’aventurier
Avoir envie de relever un challenge ne signifie pas forcément aimer le risque. Certes, les entrepreneurs investissent du temps et de l’argent pour voir naître leur projet. Mais leur principal objectif est de développer leur business année après année. Pour cela, il n’est pas nécessaire de prendre des décisions risquées mais plutôt d’avoir une vision globale et éclairée sur les projets à venir ! Le chef d’entreprise cherche davantage à minimiser les risques tout en anticipant les aléas économiques afin d’assurer la pérennité de sa société.
4. « L’entrepreneuriat reste un milieu réservé aux hommes » ou le syndrome de l’imposteur
Bien que les créateurs d’entreprise soient encore majoritairement des hommes, près de 40 % des sociétés individuelles créées en France ont été fondées par des femmes. Ce chiffre ne révèle pas une parité parfaite mais prouve que les femmes font de plus en plus le choix de l’entrepreneuriat. Elles ne sont pas encore très présentes sur le secteur de la construction ou des transports. Mais elles sont majoritaires dans les domaines de la santé, de l’action sociale et des services aux particuliers. D’ailleurs, voici quelques portraits inspirants de femmes entrepreneuses qui pourraient motiver les indécises.
5. « Les entrepreneurs n’ont plus de vie personnelle » ou le mythe du workaholic
D’après ce dernier préjugé, les entrepreneurs travailleraient tout le temps. Alors oui, les années qui suivent la création d’une société sont généralement très chargées. Mais tout est relatif et il n’est pas nécessaire de travailler 25 heures par semaine pour être épanoui sur tous les plans.
Un entrepreneur peut tout à fait trouver le bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Pour cela, il peut :
- Organiser et optimiser son emploi du temps ;
- Déléguer certaines tâches à ses équipes ;
- Externaliser une partie de son activité (administrative, RH, comptabilité ….) à une entreprise dédiée.
Chez Baya, l’offre “assistance aux entreprises” se compose de 3 services modulables selon vos besoins : un secrétariat administrative, un service comptable et une assistance RH. Contactez-nous pour réduire votre charge mentale et vous concentrer sur l’évolution de votre business !
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